Sicosis

Ecrit par le Staff de Sicosis (premiere Partie, rappelant l'Histoire de Lineage) :
(suivi plus loin de sa propre histoire mélée a celle du Monde *2 Partie*...)



« L'histoire que je vais vous conter est l'histoire de ce que l'au-delà supporte actuellement, et qui a permit la création d'une terre nouvelle.
Einhasad et Gran Kain vivaient depuis cinquante années dans la paix la plus totale, laissant les êtres vivants à leurs destinées aléatoires. Le calme n'était pas sans annoncer la tempête, en effet la relation entre Einhasad et Gran Kain restât sans accroc durant les trente premières années. Il est pourtant vrai que leurs existences n'avaient jamais été que querelles et règlements de compte et que seul dans ce mode de vie ils pouvaient se complaire, quitte à en faire pâtir les être vivants créés par leurs enfants.

Malgré tout, au cours des vingt années passées jusqu'aujourd'hui, la jalousie enfouie de Gran Kain ressurgît et son intérêt pour la supériorité, son orgueil aurait pu mettre le monde à feu et à sang. En effet, le dieu destructeur envisageât de se séparer d'Einhasad, sans se soucier que sans lui la stabilité des éléments ne pouvait aucunement être préservée et qu’ainsi toute notion d’équité ne serait que poussière. Einhasad, mère de toute création pris panique lorsqu’elle eut vent de cette affaire et elle s'insurgeât contre Gran Kain pour tenter de lui faire comprendre. Ces grandes tentatives de persuasions menèrent Einhasad à défier son rival.
Einhasad cria sur Gran Kain : « Je te défie et je dis que Gran Kain possède désormais le libre droit de création d'une seconde planète par lui même. Tu disposeras les éléments que tu souhaites et tu verras par toi même que tu ne pourras jamais façonner une terre sans moi ». Gran Kain ne lâcha qu'un long soupir montrant son large contentement et partit d'un pas alerte et optimiste.

Einhasad était toutefois rassurée. Elle n'était pas dupe et elle savait parfaitement que le dieu de la destruction ne pourrait jamais créer quoique ce soit. Preuve fût faite avec le cas avec les humains.
Gran Kain n'allât ni voir sa fille Shilen régnant en maître sur l'enfer, ni même Paagrio afin de préserver cette magnifique chance de prouver à tous qui il était vraiment.

Non, Gran Kain malgré ces antécédent n'est pas mauvais en soit. Il est tout simplement dieu de la destruction, l'antinomie même d'Einhasad. Cela ne lui confère aucun droit sur les enfants de ses filles. Mais si Gran Kain ne possède guère de droit sur les être vivants, bien que lui aussi ai permit de créer le monde tel qu'il est, il a le pouvoir de réunir certaines déesses... »

L'homme face à moi marqua une pause distincte, comme pour réfléchir. Il sembla lever la tête afin de me regarder dans les yeux. Je ne distinguais quant à moi toujours pas ses traits sous sa lourde étoffe. Je n'étais pourtant pas inquiet, j'écoutais ses dires seulement avec une intense concentration, et je savais très consciemment que rien au monde ne pourra jamais retirer ces paroles de ma mémoire. Je ne voulais qu'une seule chose : qu'il continue son récit jusqu'à la dernière syllabe, et il reprit :

« Gran Kain en appelât donc au pouvoir des fées. En effet lors de leur création ses enfants : Shilen, Paagrio, Maphr, Sayha, ont chacun insufflés divers guides au sein de leurs oeuvres qu’ils appelèrent Fées. Elles furent principalement créées afin de faciliter la gestion des êtres vivants au sein des éléments par les Dieux. Des esprits capables de gérer l'harmonie au sein de tous les éléments. Chaque Fée possède une importance énorme sur la stabilité de tous les éléments composants du monde et ces mêmes éléments se décomposent en cinq êtres.

Gran Kain fît appel à Doucela, esprit de l'Eau ; Fulgus, succube du Feu ; Thor, esprit de la Terre et de la force brute ; Aulakiria, esprit de la Lumière comme le dragon du même nom ainsi que Maharet, esprit présent dans chaque Ombre. Tous ces esprits répondirent volontiers à l'appel de leur maître et se réunirent tous au sein d’un grand consul.
À l'ouverture de la séance, Gran Kain commençât d'un ton grave : « Doucela, Fulgus, Thor, Aulakiria et Maharet, je vous convie ici car je nécessite votre aide afin de constituer une nouvelle terre qui nous sera propre. Pour l'aide que vous m'apporterez, je vous promouvrai toutes au rang de Déesses. Ceci marquera une ère nouvelle au sein du royaume Divin. Vous serez en tout point égales à mes enfants et notre royaume sera dès lors divisé entre le pouvoir des Dieux créateurs de chaque race, et de la puissance des éléments qui permettent de faire vivre ces êtres. Ainsi ai-je décidé… ».

Aucun élément quel qu'il soit n'aurait pu refuser une telle pareille proposition. Seule Doucela, possédant une fidélité sans faille envers Einhasad marquât un certain scepticisme. Malgré sont appréhension, elle finit par céder à la tentation et accéda au souhait de Gran Kain, rejoignant ainsi les autres esprits.
Gran Kain possédait alors les cinq éléments relatifs aux cinq fonctions vitales d'une planète et de ces composants. Il ne lui manquait que l'élément primordial à toute création, et qui n'était autre que l'élément du Temps, permettant à une création de s’épanouir, d’évoluer. Il savait qu’avec l’union de tous les précédents éléments, même lui le Dieu Destructeur aura le pouvoir de créer et de voir évoluer son œuvre et il souhaitait que le temps permette de façonner l'architecture de sa nouvelle création, la faille entre les mondes. Il donna ordre aux Eléments de combiner leurs forces qui assemblées permettront de créer un sixième élément.

Des lunes passèrent et les éléments ayant parachevés leur oeuvre présentèrent Phémer, l'Esprit du Temps à Gran Kain. Maître de la moindre attraction ainsi que du moindre évènement, passé, présent ou futur, possédât alors le pouvoir d’un Dieu. Sa tâche fût dure et ne fût pas sans répercutions…
Einhasad veillait de son côté au bon fonctionnement de l'équilibre entre tout être, et le jeu de Gran Kain perturberait à tout jamais la balance en parfait équilibre à laquelle les dieux c’étaient habitués, mais Gran Kain poursuivait inexorablement.

Einhasad, écoutant plus son orgueil que ses conviction, se rebella à nouveau pour ne pas laisser Gran Kain réduire à néant tous les efforts qui leur avaient permis de fonder leur monde stable et le punit en bannissant chacun des Esprits du Royaume Divin ainsi qu’en leur ôtant leur pouvoir sur les éléments. Elle fit ainsi échouer le plan de son très cher. Einhasad, possédant un contrôle émotionnel supérieur au Dieu de la Destruction sur leurs enfants, leurs ordonna de redonner vie à de nouveaux Esprits moins corruptibles par Gran Kain qui, rongé par la haine et la jalousie déclancha une guerre sans précédent contre Einhasad, ravageant ainsi le royaume divin de sa colère avec les êtres vivants sur son monde. Gran Kain abandonna à tout jamais son projet, frustré de la fourberie d’Einhasad. Il s’immergeât alors dans le mutisme et restait reclus, éloigné de toute chose sur le sol même des Terres Originelles, laissant place à la peur du chao résultant de l’éloignement du Dieu.

De la même façon, les Esprits du Dieu Doucela, Fulgus, Thor, Aulakiria, Maharet et Phémer devinrent des Ames Errantes, sans plus d’utilité...

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Errant dans les profondeurs du désespoir du couloir d'Yiosis. Les anciens Esprits savaient que sans préservation de leur nature, sans leurs fonctions, leurs forces disparaîtraient progressivement et ce à tout jamais... Dans le monde des errants, les esprits se rencontrent sans jamais se parler et ce néant abyssal pousse au replis sur soi. Un jour, chacun des esprits rencontra une âme mais sans savoir que tous avaient eu la même vision qui pourtant a procuré la même surprise à tous. L'âme errait dans les mêmes eaux qu'eux, vierge de toute pensée, de tout passé.

Pour préserver leur nature, les Esprits savaient qu'ils devaient tenter de faire une chose qu'ils n'avaient guère envisagée, à savoir de se réunir et de concentrer leur puissance en un seul être qui rassemblera les Eléments. C'est ainsi que dans leur exil, les Ames Errantes partirent du même chef à la rencontre du seul humain qui saurait résister à cette puissance.
Durant ce temps la guerre faisait rage au sein du royaume divin, ayant de grandes répercutions sur le monde des vivants. Les Démons de l'enfer de Shilen firent leur apparition par petit groupes, terrorisants la population et toutes les races.

Les Ames Errantes insufflèrent dans une tentative inespérée de préservation de leur pouvoir à un jeune humain réceptif à ce don qu’ils nommèrent Sicosis.
À l’instant où les Esprits se concentrèrent, Sicosis aperçût une lumière intense face à lui et s'étonna de l'attraction qu'exerçait celle-ci sur sa personne. Il s'apprêta à sortir son pauvre sceptre et entama l'énonciation d'une incantation de combat. Il n'avait jamais senti auparavant une telle puissance, et comme s'il fût guidé il cessa son incantation, lâcha son sceptre qui tomba sur le sol et il s'approcha lentement de la source...

Sicosis passa sa main autour du halot et il constata que la chose avait l'apparence d'un globe. Une lueur sombre tournoyait en son centre, comme dans une danse ordonnée. L'intérieur de la sphère semblait se composer d'une eau claire et le globe était entouré d'une auréole de feu rappelant l'aura insufflée par les Orcs lors de leurs chants.

Il entendît alors une voix à l'intérieur de sa tête, une voix quasi-imperceptible et semblant pourtant très proche. Il distingua ces mots : « Ce que tu observes est l'apparition physique de chacun de nous. Nous étions anciennement les protecteurs de tous les éléments. Notre existence touche à sa fin car tu es l'élu, tu es l'unique et le seul être capable de nous sauver et de sauver la création en perdition par la faute de Gran Kain. Nous te confirons dont notre force pour que tu sois digne dans ce que sera ton destin... »

Sicosis tomba alors dans une transe incontrôlable, puis il s'éleva lentement à quelques centimètre du sol tandis qu'il s'entourait de l'aura des cinq lumières qui rayonnaient distinctement. Il entendît dans son esprit une multitude de voix et de sons semblant venir d'une foule intense, il écouta des râles d'enfants ainsi que des cris de joies, le crépitement d'un puissant foyer et les vagues de l'eau sur la roche...
La voix précédente sembla tout à coup plus perceptible et elle prononçât ces quelques phrases :

« Les Dieux te pourchasseront Sicosis, te voilà devenu l'être qui déséquilibrera la planète ; ton avenir est incertain et par la même occasion notre pouvoir l'est également. Tu dois trouver en toi le moyen de manipuler le temps afin de fuir cette terre au plus vite et de façonner la tienne. »

Sicosis apprit alors à user de ce pouvoir du temps et, guidé par les Esprits, il parvint à créer une porte dans les méandres du temps qui lui permettrait de se rendre à l'endroit et au moment qu'il souhaiterait, dans l'instant. Ceci fait, les Esprits l'encouragèrent et l'éduquèrent pour qu'il soit prêt à affronter son destin, celui de diffuser les Esprits pour la création de nouveaux territoires...

Sicosis posséda dès lors une forme abstraite en arpentant la terre. Une forme quasi-holographique qui n'était pas sans lui rappeler les longues histoires contées par son précepteur, au sein de l'académie de Cédric, sur les créations des géants avant leur horrible destruction. Ayant à présent la maîtrise grossière de ses pouvoirs conférés par les Esprits, il ne lui manquait plus que de rassembler les éléments capables de permettre la vie pour accomplir son destin...

C'est ainsi que les éléments rayonnèrent de l’humain, leurs pouvoirs débordèrent de sa personne pour s’installer, se combiner au sein du portail que Sicosis avait précédemment créé dans ce but ultime, créer les Terres de Sicosis de la même manière que dans le souvenir des Esprits. La Déesse Aulakiria se chargea de diffuser la flore et la faune, elle ordonna des saisons identiques à ses souvenirs. Maharet créa le coté sombre résidant en chaque être et en chaque objet, chaque ombre constituant le monde de l’obscur comme dans ses souvenirs. Thor façonna le relief de la nouvelle terre, son sous sol comme sa surface puis Doucela répandit l'eau pure pour abreuver la vie et ainsi furent créés les cours d’eau comme dans ses souvenirs. Fulgus en appela à ses forces afin de créer le feu qui irradie, donne l’énergie et réchauffe le monde de sa puissance. Une fois leurs créations individuelles superposées, réunies, la vie pu prendre racine et se développer.

La genèse de Sicosis était écrite, l’histoire de ce monde commença...
Avant d’avoir diffusé tout leur pouvoir, les Eléments voulurent guider Sicosis vers une autre terre totalement abandonnée des dieux créateurs car certainement tombée dans l'oubli de ces derniers. Une terre sur laquelle la vie pu s'insérer sans aucune prise en main de la part de Gran Kain ou d’Eihnasad. Les Eléments savaient qu'en ce lieu, Sicosis serait protégé de la haine d'Einhasad et qu'il pourrait trouver un parfait anonymat propice à l’exil qu’il devait subir sous le conseil des Eléments, dans le but que sa terre se développe, que les races s’insèrent sans que les Dieux n’interviennent encore.

2 émé Partie: (parlant des liens avec le Monde)

Cette terre d’accueil portait ses propres Dieux, et une idéologie singulière. Un monde façonné par l'Unique, Kalist. Sicosis s’y retrouva donc séparé des Eléments, sur une nouvelle terre dont il ne connaissait rien. En fait, il ne connaissait simplement pas l'existence de terres diverses et particulières dans l’espace temps qu’il lui avait été donné d’explorer. Jamais cela ne lui serait venu à l'esprit, et tout allait bien trop vite pour un jeune humain qui exaltait d’arpenter ce monde et de s’y faire un nom durant son exil. Le voilà donc, en ce lieu où une nouvelle vie de transition lui était offerte.

La terre d’accueil portait le nom de Monde, et Sicosis apprit à garder son secret pour s'installer en ce lieu, pour s’y intégrer en laissant le long processus de création s’élaborer pendant ce temps sur sa terre propre.

Sicosis fît la connaissance d’abord d'Attila. Il était un Orc, meneur d'une troupe de Mercenaires qu'il rejoignit, non pas par désir de richesse, mais simplement par désir de faire partie de ce qu’était cette horde soudée et dont les actes étaient connus de tous.

C'est également ici qu'il rencontra Edoras, alors jeune Elfe Blanche au pouvoir divin de guérison et de soutien, concubine d'Urizen l’Elf Noir et Mercenaire renommé. Il rencontra également Mael, qui était déjà le vampire qui fût réveillé puis élevé au rang de Prophète par la dame Martia. Souvenez vous de ces personnes, car nous en reparlerons quand l'instant se présentera...

Ainsi les années passèrent, et Sicosis n'eut guère de difficulté à s'insérer en cette terre malgré que le décès de son chef Attila ait conduit à la dissolution du groupe des Mercenaires. En effet ses membres se sont alors petit à petit désolidarisés, devenant des exilés ou rejoignant une autre cause. Quant à Sicosis, il se contenta simplement d'attendre l'instant où les Esprits viendraient le rechercher dans cette forme d’étrange globe afin de le mener vers les terres nouvelles qui porteraient enfin son nom.

La fin des illustres Mercenaires coïncida donc avec le retour des éléments, comme si tout avait été prévu…
Un jour que l’orage faisait vibrer les vitres des maisons, Sicosis assista à ce qu’il attendait depuis longtemps sans en avoir jamais fait état. En effet ce jour là, le globe reparût. La même aura envoûtante qui en émanait faisait toujours sentir cette étrange puissance quasi-divine. Sicosis s'approcha encore une fois comme des années auparavant, avec l’appréhension en moins, heureux du retour des cinq Esprits. Il entendît alors à nouveau la même étrange voix qui parlait en ses pensées :

« Notre travail est maintenant achevé Sicosis, ton heure est enfin venue si tu es prêt. Passe ce portail qui te menera vers tes terres futures. Que ton règne advienne, la création t'es enfin donnée et les terres Sicosis te sont ouvertes... Suit notre voie et nous t'accompagnerons dans ton éxil pour t'offrir de gérer la puissance des Eléments sur les représentants des races peuplant actuellement ton monde ».

Sicosis repassa alors sa main autour du portail et le Chemin des Colons fût créé. Le chemin qui, à tout jamais permettra les Terres du Monde de rejoindre les Terres Sicosiennes. Ceci leur vaudra le titre de planètes cousines. Le Chemin des Colons n'était pas sans embuches, et le parcours fût périlleux.
Par la suite, de nombreux êtres empruntèrent ce chemin et d'autres afin de coloniser ces Terres.
C'est sur ces routes que Sicosis rencontra l'Âme Errante dans les couloirs d'Yiosis, nécessitant l'aide de quiconque, Sicosis de part les élements donna vie à cet Âme et la batisa Osynas...
Depuis les dernières guerres sur les Terres Sicosis, les humains règnaient sur une grande partie des territoires. De ce fait, ils imposèrent leur calendrier, leur politique, leur moeurs...

La situation actuelle se déroule huit décennies aprés la signature du traité de paix entre l'empereur Asteir et l'empereur de Amadeo ; le premier règnant sur une partie des terres d'Elmore, et le second sur l'ensemble des terres d'Aden. La situation économique fût à son apogée : les nains, voyageaient entre ces deux royaumes pour vendre leurs sompteuses créations et celles-ci étaient aussi riches que de nobles armures, des armes mytiques, mais aussi des plans de somptueuses architectures.

Mais quelque chose se tramait à l'intérieur d'Elmore. De petits seigneurs continuaient à se battre pour conquérir certains territoires, notamment pour le contrôle de la faction appelée Gracia. Asteir, alors un chef de guerre reconnu sur l'ensemble d'Elmore, voulu mettre fin à tout cela. Je me souviens encore de ses paroles dignes d'un véritable chef de guerre : « S'ils se battent pour ces terres, je vais m'en occuper et profiter de ce conflit pour que la faction de Gracia rejoigne mes rangs ! » Suite à cela il ordonna à ses généraux de les attaquer et de lui ramener les têtes des seigneurs Carnaria et Curacus, ces hommes étant affaiblis par les nombreuses batailles, tant au niveau psychologique, que physique.

Les troupes d'Asteir n'eurent point de mal avec la faction Nord de Gracia, Aister eut lui-même l'occasion de trancher la tête du seigneur Curacus. En voyant ceci, Carnaria savait pertinamment les projets d'Asteir, c'est ainsi qu'il prépara une ambuscade afin de bloquer l'avancé de l'armée d'Asteir.
Durant cette ambuscade, Asteir trouva bravement la mort. Son fils prénommé Kaisün, apprécié par la majorité des habitants d'Elmore pour sa combativité, sa rage, sa force et son orgueil comme son défunt père, porta fièrement le flambeau et mit fin au règne de Carnaria. Cela fût fait alors que celui-ci était en train de triompher de la mort d'Asteir autour d'un banquet, personne ne savait ici qu'il avait un fils...

En effet Kaisün, avec l'aide de puissants mages noirs, parvint à entrer dans la salle où le festin se déroulait, il commenca par faire bloquer les portes de la salle alors que les mages s'occupaient des gardes et des généraux de Carnaria. Kaisün, par vengeance pour son père, ne laissa aucun répis à Carnaria. Il commença par le blesser grièvement, puis maîtrisant l'art de l'empoisonnement, il contamina Carnaria afin que celui-ci voit sa mort approcher avec nombre de souffrances.

Après cela, dans un rire macchiavélique, Kaisün prononca ces quelques paroles : « Me voici Maître des Terres de Gracia, il ne me reste plus qu'à accomplir le plus grand souhait de mon père : marcher sur Goddard et ainsi devenir empereur de la totalité des terres d'Elmore ! » Ce qu'il dit, il le fit en ordonnant à ses troupes de conquérir le restant des terres d'Elmore, celles situées le plus au sud, les terres dites noires et chaotique. Suite à cette conquète, Kaïsun s'auto-proclama empereur des Terres d'Elmore. Il siégea à Goddard et ordonna que cette cité en devienne ainsi la capitale. Un endroit où mécréants, voleurs, tribuns mais aussi mages noirs tels des pyromanciens, des nécromanciens et des chamans se sont regroupés. Cette ville devint à ce moment même la Cité Noire, dépourvue d'espoir, ou seule la terreur règnait pour tout voyageur...

Mais dans une sombre nuit de pleine lune, possédé par le pouvoir du démon Zariche, Cerbere de l'enfer de Shilien, Kaisün assassinat sa femme Eralia et son successeur Shairos... Le seigneur était seul, et personne dans Elmore ne savait ce qui ce qu'il adviendrait de lui.

Ayant eu vent de cette affaire, Amadeo sur son lit de mort qui n'avait aucune descendance, donna ses pleins pouvoirs à Naeta, une Elfe alors cheftaine de la milice de la première ligne de l'armée d'Aden. Mais avant tout cela confidente et amie fidèle... Celle-ci avait pour but de veiller à la prospérité du royaume d'Aden, mais la lignée d'Amadeo avait disparue, et la déchéance se faisait sentir.

Il est dit, selon des comérages, que la situation actuelle d'Aden est en péril et que Naeta recherche activement un successeur à son pouvoir. La gestion d'une si grande ville, le récent avènement de la reine crééent le désordre, répendent la crainte et le doute...


L'être face à moi tapotta sa pipe sur le bord de la table et leva sa tête dans ma direction. Malgré cela je n'avais toujours aucun moyen d'apercevoir les traits de ce divin personnage connaissant les mystères de la création de ma terre, mais également des terres cousines à la mienne. Jamais dans toute mon éxistence je n'avais pu imaginer que d'autres terres accessibles fleurissaient...

Il me dit alors d'un ton calme:
« Suit moi, je t'emmène sur les terres où une nouvelle vie te sera donnée. La jeunesse te sera rendue et la misère de ton existence actuelle ne sera plus qu'un étrange souvenir. »

Il se leva alors, sa taille semblait encore plus gigantesque qu'auparavant. Par mimétisme je me levai alors à sa suite, paraissant d'une petitesse inouïe à ses cotés. Il mit son énorme main sur ma tête et prononça quelques paroles incompréhensible pour moi...

Après cela, nous disparûmes je ne sais comment de cette taverne, et une nouvelle vie s'offrit alors à moi comme il avait été énoncé. Cependant jamais vous ne saurez mon nom, jamais vous ne pourrez me reconnaitre.

L'histoire continue, et vous seuls êtes les maîtres de vos destins...