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 En mémoire de Tania

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Alexandre
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Alexandre


Nombre de messages : 2344
Date d'inscription : 24/08/2005

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MessageSujet: En mémoire de Tania   En mémoire de Tania EmptyMer 8 Nov - 13:25

En mémoire de cet Elfe Majèstueuse qui créa les premiers roulleaux Sacrés du Monde et qui nous présentas Aribeth :

Citation :
Chapitre premier.
La mort.


’aube rouge vint frapper le heaume du général qui passait en revue ses troupes. Cinq mille guerriers…. Voila tout ce que le royaume sylvestre avait réussi à lever contre la menace orc. Cinq mille jeunes gens, magiciens, soldats ou archers. Cinq mille trophées de plus pour la horde pensa l’officier.
Il était superbe dans son armure d’adamantine. Chaque rayon de soleil semblait être capté par les joyaux qu’il arborait et de ses milles cristaux partaient autant de rayons incandescent rouges, ocres, ou opalins. On eu dit un prisme vivant et mouvant ! Un miroir aux facettes innombrables.
Il était impressionnant et il le savait. Il devait galvaniser ses troupes et seul un homme puissant pouvait offrir aux bras de ces jeunes gens la force d’abattre leurs adversaires. L’officier couvrit une fois de plus le champ du regard. Ils s’étaient placés sur une colline de manière à pouvoir observer la forêt ou se terraient leurs ennemis. Ces derniers devraient monter la bute ce qui leur couperait le souffle et c’est là que résidait l’avantage elfique. Tout avait été soigneusement préparé. Les fosses étaient dissimulées, les pièges prêts à fonctionner, autant de manière de gagner du temps...
Car il le savait bien, jamais ils ne gagneraient la bataille… Ils permettraient tout au plus aux femmes et enfants de se mettre à l’abri.
La forêt s’agita brusquement. Des cris bestiaux brisèrent le silence et c’est tout l’espace qui sembla éclater lorsque ce mêla aux chants de la horde les litanies sylvestres. On eu dit les pleures des anges arrêtés là pour regarder le massacre.
Les premières troupes orcs surgirent. Gargouilles aux faciès hideux et monstrueux elles se ruèrent vers la colline. Les archers étaient prêts et bientôt le ciel fut zébré des traits mortels qui fauchèrent implacablement les premières lignes. Bien vite la seconde vague écrasa les corps des tués et vint s’écrouler une dizaine de mètre plus haut. Il en venait sans cesse. Les orcs fonçaient, droit, sans cohésion, comme si aucune directive n’avait été donné ou que les généraux n’avaient que faire de leurs troupes. Mais ils avançaient. Irrémédiablement.
L’officier elfique sourit espérant une victoire miraculeuse lorsque les flèches se firent plus rares dans le ciel. Il se retourna et constata que les carquois des archers étaient désormais presque tous vides. Un frisson glacé lui coupa les reins et c’est avec effarement qu’il vit les arbres êtres écartés, broyés, par une centaine de troll d’une vingtaine de mètre de haut.
Il tira son alfange, adressa une dernière prière à ses divinités et se lança dans sa dernière course.

Dernière édition par Tania le Lun 4 Juil à 11:29, édité 1 fois




Tania
Rang: Administrateur


Inscrit le: 23 Juin 2005
Messages: 39
Localisation: Quelque part 6 pieds sous terre
Posté le: Lun 4 Juil à 2:51

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Chapitre 2
De l’éducation des armes



ania prit dans ses petites mains tremblantes le casque doré que lui tendait le soldat.
Trois mois. Trois longs mois sans aucunes nouvelles. Trois mois qu’elle passa à prier pour le retour de son père. Et voila tout ce qu’il en restait. Le vestige terni d’un honneur abandonné. La trace horrible d’une immortalité perdue. Un casque doré et boueux, magnifiquement orné et terriblement cabossé. Les restes d’une génération. Et cette petite fille restait là. Seule au milieu de la liesse générale. Une pierre de tristesse rompant le doux flot de joie de son peuple.
Les humains avaient rattrapés les orcs peu après le guet de Bazak d’Hum. Ce fut un massacre. Les troupes elfes avaient apparemment bien entamé les forces ténébreuses et les humains n’eurent aucun mal à les défaire. Cinq mille morts avaient été nécessaires. Sacrifiés pour la victoire. Offerts comme appas.
Et tandis que tout le monde riait et chantait une petite fille s’entailla les paumes et jura sur son sang qu’elle serait digne de porter une telle parure un jour.

e gnome courait de toute la vitesse de ses petites jambes. Courir pour vivre. Tuer ou être tué. C’étaient là ses seules pensées. Il s’arrêta pour se cacher dans un fourré et tendit l’oreille. Une telle cible ne pouvait être manquée et une flèche passa au travers de son crâne, laissant un cadavre raidi derrière elle. L’elfe le ramassa et le traîna jusqu’ au tas qu’elle avait commencé à monter depuis tôt le matin. Le soleil commençait à descendre et il lui fallait terminer son travail. Elle jeta une torche au millieu du tas et aussitôt les carcasses prirent feu répandant une odeur pestilentielle dans toute la clairière.
Elle s’assit dos à un arbre et commença à inspecter ses armes. Son épée fut nettoyer du liquide carmin qui la couvrait et le crin de son arc fut analysé pousse par pousse. Elle vérifia ensuite ses poudres nécessaires aux incantations, puis grimpa avec célérité dans un arbre d’où elle pouvait admirer les étoiles. Là haut, entre la constellation de l’ange et celle du wyvern reposait Eva. Mère de toute chose, détentrice du savoir et du pouvoir. La jeune fille lui adressa une rapide prière, se calla contre les branches, et s’endormit.

n choc. Qu’est ce donc ? Une attaque ? Mon dieu ! La branche !
L’elfe n’a pas le temps de se raccrocher à l’arbre que la voila à terre. Devant elle se tient un bel elfe jouant avec des cailloux. Simplement vêtu d’une toge blanche il semble pourtant émaner de sa personne une aura de force et de volonté exceptionnelle. C’est son maître et, aujourd’hui encore elle l’a déçu. Dépité ce dernier s’en retourne sans un mot et disparaît dans une gerbe d’étincelles. Tania sait ce qui lui reste à faire, aiguise son épée, empenne quelques flèches puis repars à la chasse.
Chaque jour elle se doit d’accomplir ces besognes. Chaque jour elle se doit de chasser pour vire et aseptiser la région et chaque jour elle doit relever le défi de son maître. Tantôt il fait débouler un ours au milieu de son campement tantôt il fait pleuvoir su son feu. Jamais il ne lui laisse de répit. Tania sait que c’est pour son bien, pour son entraînement mais elle en vient à détester cet homme à la puissance sans limite.

es jours coulèrent et s’effacèrent et la jeune guerrière acquis peu à peu des réflexes défiant l’entendement. La voila bientôt à même de rattraper les projectiles de son Maître avant que ceux-ci ne l’atteignent. Jusqu’au jour où elle sentit une large balafre se dessiner sur son ventre avant qu’elle n’ait le temps de voir venir le coup. Ripostant immédiatement elle ne toucha que le vent. Un autre coup l’ébranla, plus fort, et elle trébucha sentant clairement son tibia craquer. Hurlant de douleur elle s’écrasa au sol et resta là trois jours, prostrée, figée. A l’aube du troisième jour elle se traîna vers un ruisseau où elle nettoya ses plaies, et pêcha.
Lorsqu’elle revint prendre ses armes son maître était tranquillement assis sur une souche sifflotant de douces trilles charmeuses et envoûtantes. Ravalant avec difficulté sa colère Tania alla se prosterner devant lui. Le coup la surprit, lui arrachant un cri de douleur, et elle sombra, l’arcade fendue.
Mille fois elle subit la même torture et mille fois elle revint vers son maître jusqu’à ce qu’elle soit capable de dévier les coups puis de les rendre.
Cependant, un jour qu’elle c’était laissée prendre par surprise elle se jeta sur son épée et fonça droit vers son mentor. La passe d’arme fut rapide et très vite le corps du jeune homme reposa à ses pieds. Elle ne se soucia pas de la facilité déconcertante à laquelle elle l’avait abattu et vomit écœurée par son propre geste.

ania, offrit une sépulture à son mentor et s’enfonça dans la foret, se bannissant d’elle-même de la communauté elfique.

Dernière édition par Tania le Lun 4 Juil à 11:39, édité 3 fois




Tania
Rang: Administrateur


Inscrit le: 23 Juin 2005
Messages: 39
Localisation: Quelque part 6 pieds sous terre
Posté le: Lun 4 Juil à 3:46

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Chapitre 3
De l’éducation magique


ania errait depuis plusieurs semaines dans la forêt. Elle perdait peu à peu de cette majesté divine qui vient avec l’adolescence. Elle se courbait, ne parlait plus, ne prenait plus la peine de se laver régulièrement. Un jour qu’elle attendait patiemment dans un arbre de pouvoir se jeter sur un ourson, un martèlement rapide et profond du sol lui fit tourner la tête.
Un gigantesque ours brun se ruait dans sa direction, traversa d’un trait le tronc de l’arbre et ne fit demis tour qu’après avoir pulvérisé l’abri de Tania. Elle se releva tant bien que mal mais fut jetée à terre par le coup d’un second ours qu’elle n’avait pas vu arriver. Elle était à terre, le terrible animal au dessus d’elle leva sa lourde patte. Pour ne jamais l’abattre. Il sembla se figer sur place. Certes sa cage thoracique se contractait encore et les filets de bave de sa gueule continuaient à bouger au grès de sa respiration mais plus aucuns autres muscles ne semblaient pouvoir se contracter. Il était statue de chaire et d’os. Tania eu juste le temps de se relever pour voir l’autre ours être immoler dans un grand concert de cris et de mugissement.

La jeune elfe se tourna dans tous les sens pour apercevoir ce qui l’avait aidé mais elle ne vit rien. C’est en retournant près de l’ourson qu’elle aperçu une grande silhouette encapuchonnée. Elle se rua à sa poursuite mais il lui sembla que ses pieds décollaient du sol, elle n’eu le temps de comprendre que déjà elle sombrait dans les méandres de l’inconscience.

orsqu’elle se réveilla elle était pieds et poings liés. Un doux chant flotté dans l’espace reprenant inlassablement les deux même vers :


Le corps n’est rien
L’esprit est roi.


lle se contorsionna, banda ses muscles, les fit rouler sous les cordes, rien n’y fit elle était prisonnière. Elle tenta de ronger ses liens. C’est alors qu’un coup l’atteignit à la tempe et elle s’endormit une fois de plus. A chaque fois qu’elle ouvrait les yeux le même manège recommençait. Si elle se résignait et ne bougeait plus le chant se faisait pressent et elle finissait toujours par essayer de se libérer avant d’être assommée. Jusqu’à ce que, par un jour pluvieux et froid, elle comprenne. Elle se décontracta, laissa passer les cordes, ne devint qu’esprit, abandonnant chaire. Elle ferma les yeux et, lorsqu’elle les rouvrit les liens étaient derrière elle, comme si elle était passée au travers. Elle éclata alors de rire et suivit le chant de la rivière pour boire et se nourrir.
La même forme fugace lui apparue soudain, mais, lorsqu’elle essaye de l’interpeller, elle fut envoyé au tapis. Elle se réveilla cette fois si prisonnière non pas de liens mais d’une grotte. Une énorme pierre en scellait l’entrée et elle était reliée à un étrange mécanisme terminé par un grand bac vide. Une petite rivière scindait la caverne en deux.

Tania essaya des heures durant de déplacer la pierre a la force de ses bras et celle-ci ne broncha pas. Elle finit par comprendre qu’il lui fallait alourdir le bac pour que le système pousse la pierre de son emplacement. Elle y sauta à pieds joint, mais la pierre ne bougea pas d’un pousse. Et si… oui et si c’était d’eau qu’il fallait remplir le bac ? Elle s’attela à la tache, prenant de l’eau dans le creux de ses paumes pour l’apporter au bac. Mais elle en perdait la moitié avant de traverser la cinquantaine de mètre. Abattue, elle s’affaissa contre un mur et resta là durant des heures.


es jours succédèrent aux jours. Tania se nourrissait de champignons et buvait l’eau de la rivière. Et chaque jour elle essayait de sortir, de bouger cette insolente masse inerte de granite mais c’était peine perdue. Alors les couplets lui revinrent en tête et elle se concentra sur la rivière. Celle-ci sembla se détourner selon sa pensée et se souleva par paquets aqueux qui vinrent échouer dans le bac.
Lorsqu’elle fut dehors Tania sentit une présence invisible, elle ferma simplement les yeux et attendit la suite.

ombien de temps elle passa à faire travailler son mental, elle ne le sait, elle avait perdu toute notion de temps ou de son écoulement. Elle n’avait plus qu’une idée en tête : devenir plus puissante et comprendre cette forme qui l’entraînait si assidûment.
Enfin elle se sentit prête et, un jour qu’elle avait finis une épreuve, elle se concentra et finit par faire apparaître la silhouette encapuchonnée. Celle-ci ne broncha pas mais Tania fut aussitôt envoyée à travers les airs pour atterrir mollement une dizaine de mètres plus loin. Elle se releva, hors d’elle, et mobilisa toutes ces forces pour envoyer valser la silhouette. Bien que cette dernière vola moins longtemps que Tania l’elfe était assez fière du résultat. D’autant plus qu’elle était sûre d’avoir plus d’une corde à son arc. A peine la silhouette fut elle debout que Tania se concentra pour l’écarteler… doucement. Elle voulait la faire souffrir autant qu’elle avait souffert. Elle ne rencontra aucune difficulté et la forme fut disloquée avant de disparaître.

es maîtres passaient, l’enseignaient, puis mourraient. Etait ce là l’ordre naturel des choses ? Elle n’en savait rien. Elle n’avait plus qu’une idée fixe : arrêter d’être la marionnette de ces vieux enseignants et devenir plus puissante. Encore plus puissante.[/center]

-------------------------------------------------------

Tania survivait, gagnait en puissance de jour en jour, mais plus elle avançait vers ce but qu’elle c’était fixé, moins elle en voyait la finalité. Se venger… certes... Mais de qui ?! Pourquoi ?! De l’injustice ?! De la mort ?! Le monde est ainsi, la vie est ainsi, peu importe les obstacles elle s’écoule et s’en va !
C’est ainsi, qu’elle s’écroula par un beau matin, extenuée, auprès d’une rivière. Des amours, elle en avait connu, des malheur, encore plus. Lorsque enfin elle s’arrêta, s’avoua vaincue, il étai trop tard, la vie était partie.
Alors lui apparu Eva, splendide, magnifique et rayonnante déesse. Elle se pencha près de l’oreille de cette fille qu’elle avait perdue et lui susurra :
« Qu’elle est la finalité ? »
Tania s’abandonna à ses sanglots en murmurant :
« Il n’y a de fin que dans la mort »
Enfin s’abattit l’éclair purificateur, la main de la déesse, et devant le spectacle de son corps s’embrasant la jeune elfe n’eut de larme que pour le temps gâché et s’en alla liberée.
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Renard
Membre présent
Renard


Nombre de messages : 445
Date d'inscription : 28/08/2005

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MessageSujet: Re: En mémoire de Tania   En mémoire de Tania EmptyMer 15 Nov - 22:55

Waa merci de faire revivre ses textes...
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Lilium
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Lilium


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Date d'inscription : 10/06/2006

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MessageSujet: Re: En mémoire de Tania   En mémoire de Tania EmptyMer 15 Nov - 23:32

Magnifique... rien d'autre à dire.
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MessageSujet: Re: En mémoire de Tania   En mémoire de Tania Empty

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